Fondée en 1968 par Mahalingappa Ghatradyal (Shri Mahesh), la Fédération Française de Hatha Yoga (FFHY) a pour vocation l’étude et la pratique du yoga, la formation initiale et continue de professeurs de yoga, l’organisation de conférences, cours, stages de yoga et la diffusion d’ouvrages ou de revues s’y rapportant.
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Yoga Nidra – rotation de conscience
La certification qualité a été délivrée au titre de la catégorie d’action suivante : ACTIONS DE FORMATION
1/2 Le nerf vague
une hyperventilation;
de la concentration sanguine de dioxyde de carbone (CO2) à l’origine
d’un état fébrile et d’inquiétude, d’une diminution de la circulation cérébrale et coronaire;
une prédominance thoracique.
d’avantage d’anxiété.
2/2 Le nerf vague
Un mécanisme est démontré de longue date :
Une respiration lente et profonde stimule le système dit parasympathique, qui apaise l’organisme. En effet, les poumons et les bronches sont dotés de multiples récepteurs nerveux, captant notamment l’ampleur de leur étirement. Ces récepteurs sont connectés au système parasympathique et leur activation intense provoque la mise en jeu de ce dernier, avec un effet inhibiteur destiné à éviter que l’appareil respiratoire ne s’abîme en se gonflant trop. Cet effet inhibiteur s’étend aux pulsations cardiaques, qui ralentissent, et agit également sur certains centres cérébraux des émotions. Au final, il se traduit par un effet relaxant.
Notons que beaucoup d’approches corps-esprit préconisent de respirer « par le ventre », autrement dit en contractant le diaphragme, prétendument parce que cela active davantage le système parasympathique. Aucune étude scientifique ne l’a démontré à ce jour, mais on peut le penser pour plusieurs raisons. Par exemple, parce qu’une inspiration diaphragmatique gonfle davantage les lobes inférieurs des poumons, qui sont bien plus grands que les lobes supérieurs ; elle active donc probablement davantage de récepteurs pulmonaires, d’où une plus grande stimulation du nerf vague. En outre, elle comprime le contenu abdominal, abondamment innervé par ce nerf, qui pourrait donc s’activer encore davantage.
Prana Mudra Mantra
Vous avez ici la présentation des mudra et des mantra associés aux prana.
Vous pouvez pratiquer pendant toute la phase de l’inspiration en plaçant les doigts de la main gauche dans la configuration correspondante au mudra, simultanément vous pouvez répéter le mantra du prana. Cette répétition peut s’effectuer en bougeant les lèvres ou simplement en pensant le mantra. Avec de la pratique et de l’expérience vous pouvez même écrire en lettres d’or mentalement le mantra dans le champs de votre pensée. Lors de l’expiration vous positionnez vos doigts selon les indications sur le schéma et répéter mentalement soit en bougeant les lèvres ou pas. Ainsi les inspirations et expirations se trouvent ponctuées par la mudra et le mantra qui leurs sont attribués.
Après une dizaine de respirations selon ces indications, vous positionnez vos doigts dans la mudra de samānā, vous laissez une petite respiration s’installer paisiblement et vous répétez mentalement le mantra de samānā. Ces trois phases peuvent correspondre à une étape.
Par la suite, ces 3 étapes vont devenir aisées et après l’établissement en samānā (l’équilibre actif grâce aux pratiques) puis samānā dynamique apparaît naturellement.
La prise de conscience de l’axe vibrant du corps se localise de la base de la colonne vertébrale jusqu’au sommet du crâne. Lorsque vous commencez à percevoir ce doux frémissement cela signifie que l’énergie de udānā se manifeste pour vous. C’est le moment de placer vos doigts dans la forme du mudra de udānā et d’émettre mentalement son mantra.
Progressivement les limites volumiques de votre corps s’estompent, c’est le moment de positionner vos doigts dans la forme du mudra de vyānā et de chanter mentalement le mantra qui est associé. C’est l’état de méditation naturelle que se révèle spontanément. OM Shantih OM
1 Pranayama
Une pratique spécifique est proposée ci-dessous.
2 Pranayama
Suivez avec attention les descriptions de la pratique :
L’Apānā universel devient le prāṇā de l’homme.
L’apānā de l’homme se perd dans le Prāṇā universel de la Nature.
En règle générale ce processus est quasi inconscient chez l’homme ordinaire ce qui n’empêche pas la création du samānā passif qui maintient l’être humain dans une relation vivante avec la Nature.
L’union consciente de l’Apānā dans le prāṇā et de l’apānā dans le Prāṇā révèle chez l’être pourvu de cette prise de conscience le samānā actif.
La Nature fonctionne dans un système de régulation grâce au Samānā dynamique qui lui est naturel.
Le samānā actif tend à s’harmoniser au Samānā dynamique. Par cette harmonisation, s’élève en l’homme sa prise de conscience sous l’impulsion de son udānā ascendant qui s’élève depuis la base de la colonne vertébrale dans le Mūlādhāra jusqu’au niveau du milieu de la poitrine dans le Anahata. De là, grâce à l’ouverture du cœur spirituel le udānā ascendant s’unit au Udānā vibrant et l’élévation se poursuit jusqu’au sommet du crâne dans le Brahmarandhra.
Les 5 organes de perception – les 5 organes des sens – les 5 organes d’action sont tous régis par les prāṇā individuels sur le plan matériel ; – par les Prāṇā universels pour les organes subtils ; – par les VĀYU cosmiques pour les organes divinisés.
Lorsque l’énergie de prise de conscience rayonne, se produit l’union du Mūlādhāra et du Brahmarandhra dans le cœur spirituel. Là, se révèle le vyānā individuel qui immédiatement fusionne avec le Vyānā de la Nature.
Les « samādhi avec notion » sont relatifs à vyānā individuel et les « samādhi sans notion » sont relatifs à Vyānā universel.
Le « nirvikalpasamādhi » est l’absorption dans les VĀYU cosmiques
1 De la respiration polaire à la respiration prāṇāyamique
Je vous propose une série de 8 images vous permettant de progresser en toute sérénité sur les souffles vitaux.
Si vous venez pour la 1ère fois sur cette Boîte à Images, vous êtes actuellement sur une présentation dont le tout début se trouve après la 8ème. J’ai organisé ces présentations afin de mettre en premier plan les nouveautés. J’ai créé des groupes d’images afin de vous permettre de vous repérer et ainsi de pouvoir suivre un enseignement progressif… OM Shantih OM
Redéfinition des prāṇā :
prāṇā est l’énergie de captation
qui initialise le processus d’inspiration
au sens d’attirer vers soi
apānā est l’énergie à l’origine de tout processus
de mise à distance, d’éloignement qui initialise
le processus d’expiration
L’Apānā de la nature s’offre comme prāṇā pour l’homme
L’apānā de l’homme s’offre comme Prāṇā de la nature
La combustion de l’huile (apānā individuelle)
offre la lumière (Prāṇā universel)
La luminosité devient accessible pour tous (Apānā universelle) dont chacun profite pour s’éclairer (prāṇā individuel)
2 Respirations polaires prāṇāyamique
Le pranayama définit non seulement les 5 aspects de prāṇā mais également 5 modalités par lesquelles les prāṇā se déploient et s’interpénètrent les uns les autres :
3 Anuloma Viloma Pranayama
Des suspensions du souffle progressives
ATTENTION : Grande recommandation, les personnes souffrant d’hypertension ne doivent pas pratiquer des suspensions poumons pleins. Elles ne doivent pas pratiquer des postures inversées (tête en bas)
On peut commencer par exemple : inspire 4 – suspension à plein 8 – expire 8 et plus tard : inspire 4 – suspension à plein 16 – expire 8
La longueur du cycle peut être augmentée davantage mais le ratio doit toujours rester le même.
Par ex.: 5:20:10:20 , 8:32:16:32 c’est-à-dire 1:4:2:4
Des modifications peuvent être apportées en occultant soit les suspensions à plein ou à vide : 16:0:32:16 ou 16:64:32:0
Le ratio idéal est 16:64:32:16
soit un rapport de1:4:2:1
Préservez le ratio des nombres permet d’acquérir une pratique équilibrée et saine. OM Shantih OM
4 Détails sur la pratique de pranayama selon Swami Shivananda de Rishikesh
Cette pratique sollicite une grande plasticité mentale du fait que vous avec des visualisations, des couleurs, des sons, des trajets, des sensations.
Selon Swami Shivananda, le Pranayama serait l’union de Prāṇā et Apānā universels avec prāṇā et apānā individuels.
Il est de trois sortes : expiration, inspiration et rétention. Ces trois aspects sont associés aux lettres de l’alphabet sanskrit pour la bonne performance du Pranayama. Prāṇāva le AUM (OM) est seulement dit être le véritable Prānāyamā.
Assise en Padmāsana (posture de Lotus), la personne doit méditer :
1.Il y a, au bout de son nez, la Devi Gayatri, une jeune fille au teint rouge, entourée de rayons numériques de l’image
de la lune et montée sur le Hamsa (cygne) ayant une masse à la main. Elle est le symbole visible de la lettre A.
2.La lettre U a comme symbole visible Savitri, une jeune femme de couleur blanche ayant un disque à la main,
elle est à cheval sur un aigle (Garuda).
3.La lettre M a comme symbole visible Sarasvatī, une femme âgée de couleur noire, à cheval sur un taureau, ayant un trident à la main.
4.Il devrait méditer que sur la seule lettre, la lumière suprême — le Prāṇāva OM est l’origine ou la source de ces lettres — A, U et M.
5.Le trajet de l’air passe à travers Ida (narine gauche) pour l’espace de 16 Matras, il devrait méditer sur la lettre A pendant ce temps, en conservant l’air inspiré pour l’espace de 64 Matras, il devrait méditer sur la lettre U pendant ce temps ;
il devrait alors expirer l’air inspiré pour l’espace de 32 Matras, méditant sur la lettre M pendant ce temps.
Il devrait pratiquer ainsi toujours à nouveau dans l’ordre ci-dessus.
Un Matra correspond à un battement cardiaque, c’est l’unité de mesure. L’on peut aussi compter en associant OM devant chaque chiffre : OM1 OM2 OM3 etc…
5 Les 8 Types de pranayama
Pratiquez avec modération et concentration.
Lors des pratiques de pranayama, vous devez être constamment à l’aise, sans aucune contrainte.
Par définition, le pranayama est la liberté, comme l’oiseau se laisse porter les courants ascendants, le yogin se laisse porter par la fluidité de l’écoulement de l’air dans les corps physique et subtil, ce qui l’établit au cœur de la félicité.
6 Tableau synoptique
Ce document recèle toute la science des pratiques du yoga et des pratiques spirituelles. En fait, à chaque gaine correspond à un type de prāṇā spécifique en prédominance.
Ainsi, tous les PRĀNĀ et toutes les gaines sont incluses dans Anandamayakosha avec une prédominance de VAYU.
Dans Vijñānamayakośa, il y a une prédominance de UDANA. Dans Manomayakosha une prédominance de SAMANA. Dans Pranamayakosha une prédominance de APANA. Dans Annamayakosha une prédominance de PRANA.
L’on comprend assez aisément que Annamayakosha soit sous la prédominance de PRANA puisqu’il est l’énergie de cohésion, de la constriction, de l’amalgame. Pour Pranamayakosha, c’est APANA, l’énergie agissante de la Nature qui s’offre jusque dans la matérialité de la manifestation. Manomayakosha est régit par SAMANA qui gère l’égalisation et l’équilibre des énergies et forces de la vie. Vijñānamayakośa est régit par Udānā, l’énergie qui s’élève, qui se dresse vers l’aspiration spirituelle. Anandamayakosha est régit par VYANA, l’énergie diffuse qui se répand partout.
L’on pourrait dire que par VYANA, l’Ananda, la félicité est la nature même de toute la création. C’est en cela que toutes les pratiques du yoga et les pratiques spirituelles rétablissent cette connexion à la source qu’est la Félicité.
OM Shantih OM
Exemple pour l’asana : L’asana est contenu dans la gaine d’Anandamayakosha, sous sa forme archétypale en Vijñānamayakośa, sous une forme mentale en Manomayakosha, dans son aspect énergétique en Pranamayakosha et dans sa forme manifestée et incarnée en Annamayakosha.
Lorsque le yogin est établi dans l’unité de l’asana formel et l’asana archétypale, il lui est offert les états de samādhi avec objet – notion concernant l’asana lui-même, L’énergie de l’asana maintient toutes les fonctions du yogin en parfaite cohésion et cohérence. Lorsque le yogin s’absorbe dans la félicité de l’asana ou d’une pratique yoguique, il lui est offert l’absorption dans le sans forme, l’Absolu. Seule la grâce est à l’œuvre dans cette absorption…
7 Exemple pour l'asana
La Tradition nous enseigne que nous sommes constitués de 3 corps :
Le corps Causal
Le corps subtil
Le corps physique
Ces 3 corps sont nourris par 5 gaines nourricières
Anandamayakosha félicité, c’est la nourriture naturelle du corps causal.
Vijñānamayakośa, elle contient la nourriture de l’intelligence, de toutes les connaissances passées, présentes et futures.
Manomayakosha, c’est la gaine de nourriture mentale.
Pranamayakosha, contient toutes les nourritures énergétiques.
Ces 3 gaines nourrissent le corps subtil.
Annamayakosha est la gaine de nourriture concrète matérielle directement connectée au corps physique concret.
8 Les Moments du souffle
Le souffle nous parle constamment du processus d’Emanation et de Résorption. L’inspiration et l’expiration mais en fait les yogis anciens nous enseignement que le l’unité du souffle se déploie et se reploie selon quatre Moments :
L’inspiration
La pause à la fin de l’inspiration
L’expiration
La pause à la fin de l’expiration
Ces quatre aspects représentent l’unité du souffle
Respiration Polaire 1
De la respiration ordinaire à la respiration polaire :
Création d’une image mentale représentant le pôle interne dans le milieu de la poitrine.
Création d’une image mentale présentant le pôle externe à 12 largeur de doigts devant soi au niveau du milieu de la poitrine. Ce pôle externe symbolise tout l’espace respirable de la terre.
Lors de l’inspiration l’on crée un trajet conduisant l’air inspiré du pôle externe vers le pôle interne.
Lors de l’expiration l’on crée un trajet permettant de faire cheminer l’air expiré du pôle interne vers le pôle externe.
Nous avons ainsi créer deux pôles et deux trajets de circulation de l’air inspiré et expiré.
Respiration polaire 2
De par la création de ces visualisations, le pratiquant peut venir à considérer que l’air respirable est contenu dans le pôle externe – que l’air respiré est contenu dans le pôle interne.
Lors des pauses de transition entre l’inspire et l’expire qui offre au pratiquant l’opportunité de réaliser que pendant cette transition, il y a la respiration cellulaire de son corps – et ce qui est moins reconnu, la respiration cellulaire de la végétation.
Entre l’expire et l’inspire; le pratiquant vient à prendre conscience que toute la nature végétale participe à la grande assimilation du gaz carbonique et à la production de l’oxygène.
Nous venons à considérer : a) L’air respirable de la nature avec sa propre chimie
b) L’air respiré avec les échanges gazeux au niveau des cellules.
Respiration polaire 3
La photosynthèse par l’énergie solaire et l’eau produit l’absorption du gaz carbonique, l’émanation d’oxygène et la production de nutriments
[glucides (sucres) – protéines – lipides (graisses]
La respiration cellulaire par l’apport d’oxygène et de nutriments
produit de l’énergie et de la chaleur et rejette du gaz carbonique
et de l’eau.
L’énergie produite par la respiration cellulaire sous forme d’ATP permet à chaque cellule de fournir un travail [contraction musculaire – production d’enzymes – sécrétion d’hormones – la filtration du foie…]
La respiration cellulaire des végétaux par l’apport d’oxygène et de nutriments
produit de l’énergie et de la chaleur et rejette du gaz carbonique et de l’eau.
Respiration Polaire Prāṇāyamique 1
La respiration Polaire Prāṇāyamique prend en compte les énergies praniques antérieures à toutes modalités d’action, y compris l’action respiratoire.
Apānā est la source d’énergie permettant l’éloignement. Prāṇā est une énergie d’attraction, d’attirance.
Samānā est la source d’énergie d’équilibre. Sans les pratiques du yoga, ce samānā individuel est passif
1.La respiration de la nature
2. « AIR » la respiration des échanges
3. La respiration
pulmonaire
4. « SANG » la respiration des échanges internes
5. La respiration cellulaire
Le samānā actif individuel par la prise de conscience de l’unité du système des échanges ouvre au Samānā Dynamique Universel
L’union du samānā actif au Samānā dynamique universel propulse naturellement l’énergie ascendante verticale de Udānā, c’est ce qui est défini dans la tradition comme l’éveil de la prise de conscience.
Etude approfondie sur les prāṇā
L’idée de cette nouvelle rubrique « boîte à images » est de vous apporter des échos des conférences proposées au sein de notre antenne de Normandie.
Le tableau ci-joint contient l’enseignement du Yoga-Vedanta avec les 3 corps (causal-subtil-tangible) et les 5 gaines nourricières de ces 3 corps (annamayakosha nourriture matérielle – prāṇāmayakosha nourriture énergétique – manomayakosha nourriture mentale – vijñānamayakośa nourriture de l’intelligence – anandamayakosha nourriture de félicité)
Les prāṇā sont sous une forme d’écriture permettant de les différenciés selon leur domaine d’action. Il y a souvent une confusion entre les VAYU et les prāṇā. Les VAYU sont à un niveau cosmique. Les Prāṇā universels. Les PrĀnĀ de la Nature. Les pRāNā de la Terre. Les prāṇā individuels.
De ce fait, l’on peut appréhender les VAYU cosmiques comme les énergies à l’origine de toute la création qui selon le domaine dans lequel elles se déploient adoptent une expression différenciée : Universelle, de la Nature, de la Terre, d’individuelle.
Les caractéristiques fondamentales de chaque VAYU et prāṇā sont dans tous les domaines préservés.
Tentative d'éclaircissement sur les prāṇā
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